Mobilité électrique
et durable
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Longtemps perçue comme un ovni parmi les autres véhicules, la voiture
électrique commence à changer d’image et à entrer dans les
moeurs. Alors que le marché automobile «classique» est à la peine,
celui de l’électrique tire son épingle du jeu.
Il reste toutefois anecdotique
en termes de parts de marché,représentant 0,59% des 1,79
million de voitures neuves immatriculées en 2014, selon les chiffres
du Comité des constructeurs français d’automobiles (CCFA). Au total,
10.560 voitures particulières électriques ont été immatriculées
sur l’année, contre 8.779 en 2013.
Moins Polluant
Le secteur des transports représente à lui seul 27% des émissions
de gaz à effet de serre. Pour les pouvoirs publics, la solution passe
par le développement des véhicules hybrides ou électriques, moins
polluantes que les autres.
Même si leurs détracteurs remettent en
cause le caractère écologique des véhicules électriques, en pointant
l’énergie utilisée pour leur production, ces voitures restent toujours
moins émettrices de CO2. En moyenne, l’électrique rejette 85 g/km
de CO2 contre 134 g/km pour les thermiques.
Moins cher sur le long terme
Le secteur des transports représente à lui seul 27% des émissions
de gaz à effet de serre. Pour les pouvoirs publics, la solution passe
par le développement des véhicules hybrides ou électriques, moins
polluantes que les autres.
Même si leurs détracteurs remettent en
cause le caractère écologique des véhicules électriques, en pointant
l’énergie utilisée pour leur production, ces voitures restent toujours
moins émettrices de CO2. En moyenne, l’électrique rejette 85 g/km
de CO2 contre 134 g/km pour les thermiques.
Voiture électrique
La mobilité électrique, un véritable projet de développement durable
La mobilité électrique, le transport électrique,
c’est aussi un enjeu de société. Dans les villes qui
ont fait des efforts sur la mobilité, les tramways,
les pistes cyclables, le développement des véhicules
électriques, on vit mieux. La mobilité électrique
a aussi un impact sur le social. Roland Ries
évoque des « zones de pertinence ».
Il parle de «
bombes à retardement » lorsqu’on construit de
nouveaux périphériques. Faire revenir les gens
qui ont quitté le coeur des villes à cause du coût
de l’immobilier,rapprocher l’habitat social du
centre ville est une priorité.
Cette mobilité est absolument
passionnante parce qu’elle suscite des
comportements différents : on passe de la possession
à l’usage. Avant, on dimensionnait l’achat
d’une voiture pour le départ en vacances. On en
revient. Il y a quelques semaines, nous avions
inauguré un projet d’auto-partage à Nice. C’est
un succès : les objectifs que nous nous étions fixés
ont été dépassés.
Vélo électrique
Parce qu’en milieu urbain un deux roues est plus agile, plus facile à garer, moins coûteux en frais de parking et aussi parce que les politiques urbaines encouragent de plus en plus l’usage des deux roues. En ville, c’est le moyen malin de se déplacer plus rapidement et de façon plus économique.
Parce qu’il permet de se déplacer sans effort,
dans des endroits impensables avec un vélo
classique, de se déplacer sans transpirer
l’été, envisager de transporter un peu plus de
charge, de mieux résister au vent, de retrouver
une certaine liberté de déplacement individuel...
Parce qu’il permet aussi de conserver son indépendance
de mouvement par rapport aux
transports en communs,mais sur des trajets
plus longs on peut aussi le combiner avec un
déplacement en TER.
Parce qu’il permet de faire une activité sportive
douce, de conserver une bonne santé.
Parce qu’il permet d’agir concrètement et
efficacement dans une démarche de développement
durable.
Au final, parce qu’on prend plaisir à conduire
un vélo électrique.
Voilà plein de bonnes raisons pour choisir un vélo
électrique. Mais que choisir ? Quelle est l’autonomie,
quel est le poids, quelle est la durée de vie,
comment vais-je recharger la batterie, comment
est-ce que ça aide, quelle taille…
Le vélo électrique est un mode de déplacement
alternatif à la voiture pour des trajets courts. Au
quotidien, la grande majorité des trajets n’excède
que très rarement 25 km.Avec un vélo électrique
de qualité, l’autonomie est supérieure à 50 km,
soit en moyenne deux jours de trajets.
L’autonomie
n’est donc pas un problème.
La recharge de la batterie se fait sur le même principe
qu’un téléphone mobile : un chargeur branché
sur le secteur est relié à la batterie. Le temps
de charge est comparable à celui d’un téléphone.
Si on dispose d’un garage, on peut laisser la batterie
sur le vélo pendant la charge, sinon on peut
prendre sa batterie avec soi (3 kg) pour la charger
dans son appartement ou au bureau. Comme
pour un téléphone ou un PC, une batterie de vélo
électrique régulièrement chargée durera plus
longtemps.
La moto électrique
Les deux-roues électriques existent depuis plusieurs années et
ont de nombreux avantages. D’abord, ils sont non polluants
et silencieux. Quant aux performances : elles sont de plus en
plus étonnantes avec des accélérations qui n’ont plus grand
chose à envier à leurs équivalents à moteurs thermiques. Le
Cityscoot, le scooter est l’équivalent d’un 2 roues de petites cylindrée
et la vitesse est limitée à 45 km/h.
Mais certaines motos
électriques atteignent tranquillement les 100 à 130 km/h, ou
même plus suivant la catégorie, en quelques secondes à peine.
Le scooter électrique est un mode de déplacement au même
titre que les scooters classiques ou thermiques. Le carburant
n’est pas de l’essence, mais de l’électricité stockée dans une
batterie.
Le scooter électrique est avant tout : silencieux, non polluant et économique
C’est tout l’avantage de disposer d’un moteur électrique. Hormis un très léger bruit à l’accélération dû à l’apport
d’énergie au moteur par les batteries, le scooter électrique n’émet en route qu’un très faible son.
Celui-ci permet de se rendre compte que le moteur tourne bien rond, mais pas plus.
Il n’est plus question d’ameuter tout le quartier ou de réveiller tous sas voisins en partant le matin.
Son silence en tout à fait étonnant et pourrait on dire assez déroutant lors des premières utilisations, mais quel
confort à l’usage !
Non polluant
Comme son nom l’indique, le scooter électrique marche à l’électricité bien sûr.
Il ne consomme donc aucune goutte de carburant et ne possède rien en rapport avec un moteur thermique
classique.
Pas d’essence, pas d’huile, le scooter électrique est toujours propre, ne sent pas l’essence séchée et ne génère
aucune fumée.
Plus de réservoir, de pot d’échappement des gaz : 0% d’émission polluante à l’utilisation.
Économique
Au risque de se répéter, le scooter électrique ne mange que de l’électricité. Le coût de revient d’une recharge est donc tout à fait dérisoire comparé à un plein d’essence. Les données recueillies depuis quelques années sur le fonctionnement des moteurs électriques permettent de donner un rapport d’au moins 1 pour 10 entre le coût de l’essence et des recharges électriques.
La mobilité électrique
En 2016, le territoire dignois a été
labellisé par l’Etat :
« Territoire à Energie
Positive pour la Croissance Verte »
(TEPCV). Une enveloppe de 2 Millions
d’euros a été allouée aux collectivités
locales afin de permettre la réalisation
de projets liés à la transition énergétique
(rénovation des bâtiments publics,
mobilité, biodiversité…).
Grâce à ce programme national
TEPCV, les collectivités locales ont
investi notamment dans l’acquisition
de véhicules électriques. De plus, un
vaste projet d’implantation de bornes
de recharge est en cours (piloté par
le SDE04) afin de mailler le territoire
et ainsi sécuriser les déplacements en
mode électrique.
Longtemps perçue comme un ovni,
la voiture électrique est aujourd’hui
en pleine essor (y compris en milieu
rural), les magasins-loueurs de Vélos
à Assistance Electrique sont de plus en
plus sollicités…Mais il y a encore beaucoup de questions
et de curiosité à ce sujet.
C’est pourquoi, le comité d’organisation
de la Foire de la Lavande, soutenu par
l’Etat, organise aujourd’hui un salon de la
mobilité électrique.
L’objectif est de promouvoir
ce nouveau mode de transport et
de sensibiliser le grand public (habitants
et touristes) ainsi que les acteurs locaux
dans une optique de rendre concret et
accessible le passage à l’électrique.
Les grandes lignes de ce salon de la mobilité électrique
Stands : exposants en lien avec la mobilité électrique notamment concessionnaires, fabricants de bornes de recharge, SDE04, opérateurs de mobilité, fabricants VAE, magasins de vélos, professionnels du tourisme à VAE… (2000 m² disponibles).
Animation
Tests : les visiteurs pourront tester des voitures électriques ou à hydrogène, des Vélos à Assistance Electrique, des scooters ou trottinettes électriques...
Conférence : colloque et/ou tables rondes pour répondre aux interrogations et échanger avec les participants… (salle disponible d’une capacité de 180 personnes).
